Est-ce que je suis un « joggeur » ou un « coureur » ?

Est-ce que je suis un « joggeur » ou un « coureur » ?

Quelle est la différence entre le jogging et la course à pied ? Quelle est la vitesse moyenne de jogging ou un bon rythme de jogging ? De plus, quelle est la vitesse moyenne du jogging par rapport à la course ? Dans le blog d’aujourd’hui, nous allons différencier la vitesse moyenne de jogging par rapport à la course.

Commentaires toxiques pour les coureurs

Surement, vous dans votre parcours de la course à pied avez entendu des commentaires que peuvent être perçus comme négatifs ou toxiques.

En effet, les mots comptent parce qu'ils sont liés aux émotions. Entre coureurs, il existe des commentaires qui ont un impact sur la façon dont nous nous percevons et en ce qui concerne nos performances.

Voici les commentaires toxiques les plus courants.

  • Si vous n'allez pas gagner la course, pourquoi courez-vous ?

  • Vous n'en avez pas assez de courir ?

  • Vous pouvez mourir si vous courez autant.

  • Qui poursuivez-vous ?

  • De quoi fuyez-vous ?

  • C’est pénible de se lever tôt le week-end ! Pourquoi faire?

  • Les coureurs n'ont pas de vie sociale.

  • Vous payez pour vous fatiguer ?

  • Vous avez dépensé plus de 150$ en chaussures de course !

  • Pourquoi vous ne perdez du poids si vous courez autant ?

  • Courir est ennuyeux.

  • Vous n'avez pas de corps de coureur.

  • Vous n'avez plus l'âge de courir.

  • Vous ne pouvez courir plus vite.

  • Quel temps avez-vous fait ?

  • Courir autant est mauvais pour vous

  • Vous allez vous blesser les genoux

  • Je n'arrive pas à croire que vous avez couru 42 km !

  • Je ne sais pas comment tu peux prendre du plaisir à courir

  • Comment s'est passé votre marathon de 5 km ?

  • Avez-vous fait du jogging ce matin ?

Alors que nous comme coureurs, nous n’aimons pas nous faire dire qu’on fait du jogging. Je ne fais pas du jogging ! Je cours ! Je cours pour moi, pour mon plaisir, parce que j’aime ça !

 

 S'ils vous ont déjà dit une de ces phrases, soyez empathique, prenez les mots de ceux qui viennent et jetez-les de votre tête. Oubliez les commentaires toxiques. Continuez à courir, ne donnez à personne le pouvoir que vous avez pour faire ce que vous aimez.

Sources:

-Inspiré, adapté et traduit de Pizanni, Carly “10 things you don’t want to say to a runner” publié dans finefitday.com

-Inspiré, adapté et traduit de Sandman, Martin “9 thing you should never say to a runner” publié dans roadrunnersports.com

-Image: www.freepik.com designed by Freepik

Pour améliorer vos performances, arrêtez l’autosabotage!

La course à pied est personnelle et chacun doit vivre son propre processus d'entraînement. Mais que se passe-t-il lorsque malgré avoir tout donné dans la préparation, vous sentez que vous n'êtes pas en mesure d'atteindre vos objectifs et que vous n'êtes tout simplement pas capable d'en faire plus pour vous améliorer? Dans le blog d'aujourd'hui, nous vous proposons des idées qui expliquent pourquoi vous ne pouvez probablement pas exceller en tant que coureur.

1. Voir tout ce qui est négatif.

L'autosabotage est l'un des principaux obstacles d’un coureur. Des phrases comme "je ne serai jamais rapide", "je n'ai plus l'âge", "mes genoux seront affectés", "je ne suis pas si bon", "même si je veux, jamais, je serai capable de faire ce temps", entre autres, sont totalement destructeurs. Cela vous amènera à présenter une fatigue anticipée, à augmenter votre rythme cardiaque, à souffrir de tension et de raideur musculaire et bien sûr à vous blesser.

Reconnaissez-vous comme une personne puissante, concentrez-vous sur ce que vous avez accompli, souriez à la moitié de la course et continuez à vous entraîner avec constance.

2. Absence d’objectifs fixes

Si vous voulez courir pour le plaisir et que les marques personnelles ne vous dérangent pas, c'est parfait, mais si vous rêvez de courir plus vite ou d'atteindre une nouvelle distance, la réalité est que vous devez vous fixer un objectif et travailler pour cela.

Planifiez des objectifs à court et moyen terme, c'est-à-dire dans les semaines à venir et dans les 3 mois suivants. Cela vous aidera à être plus réaliste avec le travail que vous faites et vous aurez constamment des motivations différentes.

3. Faire des comparaisons

C’est injuste. Si vous faites partie de ceux qui se mettent à réviser ou à demander combien un coéquipier a fait et à vous mesurer à cette personne, vous ajouterez de la pression à votre entraînement.

Évaluez si vous vous entraînez suffisamment, si vous mangez bien, si vous vous hydratez correctement, si vous avez une attitude positive, en fin, pensez que chacun a son rythme et commencez à écrire votre propre histoire, autrement dit, concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler. Chaque coureur est différent.

4. Placer des attentes strictes sur vos performances

Le maintien d'attentes élevées en matière de résultats peut limiter votre succès en course. Essentiellement, les attentes vous entraineront à l'échec avant même que vous ne commenciez la course.

Dans la plupart des cas, les attentes amènent les concurrents à se concentrer sur les résultats et à ressentir plus de pression pour performer, ce qui peut se transformer en anxiété ou en inquiétude avant la course.

5. S'inquiéter trop des résultats.

La plupart des athlètes s'inquiètent trop des résultats. La peur de l'échec est la principale raison pour laquelle les athlètes ne se comportent pas aussi bien dans les courses que dans l'entraînement de tous les jours. La plupart du temps, la peur de l'échec est enracinée dans deux domaines :

a) l'approbation sociale ou la nécessité que d'autres "approuvent" votre performance. Si c'est vous, vous pourriez ressentir le besoin d'être admiré, accepté, respecté ou aimé par d'autres concurrents, coéquipiers ou entraîneurs.

b) le syndrome des gains ou l'inquiétude que tout le travail acharné que vous faites pour réussir ne paie pas. Vous devez comprendre votre la source de votre peur afin de pouvoir surmonter cette forme d’autosabotage.

L'un d'entre vous s'est-il reconnu dans l'une de ces catégories ? Il est temps de changer votre état d'esprit et de travailler à avoir une attitude positive envers vous-même et envers l'entraînement que vous faites. Nous ne devons jamais oublier que chaque personne est unique, avec des talents et des capacités, et de même, nous devons nous percevoir comme des athlètes et des coureurs avec des forces et des faiblesses qui doivent être reconnues et travaillées pour devenir des athlètes accomplis et heureux.

Sources:

-Inspiré, adapté et traduit du Blog “tres consejos para mejorar tus marcas”, publié dans soycorredora.com

-Inspiré, adapté et traduit de Cohn, Patrick et Bekker, Andre “ 6 ways athletes sabotage their own races success” publié dans trainingpeaks.com

-Image: www.freepik.com. Designed by Freepik

Les effets sur votre corps après avoir couru un marathon

Si vous avez déjà couru ou planifiez de courir un marathon, il existe des faits intéressants sur les effets que ces 42.2 km auront sur votre corps.

1. Diminue temporairement votre taille

Une étude du Journal of International Medical Research a démontré que vous perdez un demi-pouce ou 1.27 cm après avoir couru un marathon, en raison de la tension à laquelle les muscles du dos ont été soumis et la perte des liquides entre les disques intervertébraux. Une fois les liquides perdus remplacés, votre taille revient à la normale.

2. Vous aurez des crampes

Il y a ceux qui en souffrent et ceux qui n'en souffrent pas. Une crampe est un problème neuromusculaire causé par un dysfonctionnement du réflexe entre le muscle et la moelle épinière. L'une des neurones moteurs est perturbé et n'ayant aucun contrôle, le muscle se contracte régulièrement, ce qui déclenche la crampe. Il est évident que la fatigue musculaire et même un déficit en électrolytes interviennent.

3. Nausées après le marathon

Ne soyez pas étonné si la dernière chose que vous voulez faire pendant les heures après votre marathon est de manger. Ceci s’explique parce qu’il y a une énorme augmentation du flux sanguin vers le cœur et les jambes, alors que notre corps se concentre sur cela, il arrête les fonctions moins essentielles, par exemple la suppression des hormones, y compris la ghréline (alias "l'hormone de la faim”).

4. Moins de globules rouges

Vos pieds se sont habitués à l'entraînement, mais le jour de la course, vous courez plus de kilomètres que ceux auxquels ils étaient habitués. Cela peut avoir un impact important sur les vaisseaux sanguins, ce qui peut entraîner une chute des globules rouges. Après le marathon, reposez-vous, essayez de préférence de marcher pieds nus le plus longtemps possible et consommez plus de nourriture avec du fer.

5. Vous perdrez du poids

Il est évident qu'après 42.2 km, vous vous sentirez plus léger et vous aurez même l'impression d'avoir perdu du poids. Vous aurez brûlé environ 2500 kcal, mais en plus, vous avez eu une perte importante d'eau qui peut atteindre 2.5 kg. Consommez 500 ml d'eau par heure pour compenser, ne buvez pas trop pour éviter une hyponatrémie (diminution du taux de sodium dans le sang).

6. Votre humeur aura un coup de fouet

Les endorphines seront à fond, tout comme la norépinéphrine, qui est responsable de la vigilance, et la sérotonine, qui aide à réguler l’humeur.

7. Se sentir au sommet du monde suivi d’une mauvaise humeur post-run

Vous trouverez peut-être au cours des jours suivants votre épreuve que vous vous sentez de mauvaise humeur. Il s'agit d'une réponse tout à fait normale, car votre corps travaille pour se réguler à un état pré-marathon. C'est essentiellement un anti-climax. Si les derniers mois de votre vie ont tourné autour de séances d'entraînement hebdomadaires et de l'alimentation de votre corps pour vous faire courir sur de longues distances, vous pouvez imaginer qu'un arrêt soudain pourrait entraîner un sentiment de déplacement et un manque de but, il n'est pas surprenant de se retrouver un peu avec le moral bas.

9. Les muscles s’enflamment

Les muscles deviennent enflammés (en particulier les mollets et les cuisses) et les coureurs peuvent développer des crampes. Les biomarqueurs des lésions musculaires (tels que le lactate déshydrogénase et la créatine kinase) augmentent pendant la course, atteignant un pic après la fin du marathon. Il faut environ une semaine à ces enzymes pour revenir à des niveaux normaux.

10. Vous ne pourrez pas bien marcher

Cela arrive à tous les coureurs. Évidemment, plus vous le courez vite, plus vous allez accumuler d'acide lactique dans vos muscles. C'est pourquoi il est important de s'étirer pendant quelques minutes après le marathon et de prendre un bain avec de la glace sur les jambes pour accélérer la récupération.

11. Augmentation de la température

On estime qu'approximativement 70 pour cent de l'énergie produite dans les muscles est perdue sous forme de chaleur, ce qui augmente la température de votre corps de 1 à 2 degrés.

12. Augmentation du rythme cardiaque

Au repos, le taux moyen de rythme cardiaque est compris entre 70-80 BPM (battements par minute). Lorsque nous courons, il peut être entre 140 et 180 BPM. Le volume plasmatique est réduit après le marathon, de sorte que votre cœur aura besoin d'un effort supplémentaire pour transporter le sang qui est maintenant plus épais que la normale.

13. Vous pouvez avoir le vertige

Cela ne vous arrivera que si vous avez arrêté de courir brusquement. Une fois que vous avez terminé le marathon, marchez plusieurs mètres jusqu'à ce que vous récupériez, car votre pression artérielle augmente pendant le marathon et que vos vaisseaux sanguins s'élargissent, de sorte que ce pic d'adrénaline que vous avez maintenu durant la course tombe rapidement et si vous vous arrêtez, vous pouvez provoquer ce vertige.

14. Votre taux de sucre dans le sang diminue considérablement

Comme le glucose est la première source d'énergie durant un marathon, les niveaux sont presque réduits de moitié pendant le marathon, il est donc indispensable de les reconstituer avec des gels, ou des boissons durant et après l'épreuve, car il peut être jusqu'à 56 pour cent plus bas qu'avant la course.

15. Perte de graisse et de masse corporelle

Dans un marathon, la combustion des graisses est élevée, de sorte que les réserves de glycogène dans le foie s'épuisent après 2 heures de course. Lorsque nous courons un marathon, nous pouvons perdre jusqu'à 5 pour cent de la graisse corporelle. Mais ce n'est pas tout, vous pouvez perdre jusqu'à 2.5 kg de masse corporelle.

16. Sommeil

Vous venez probablement de terminer l'une des expériences les plus épuisantes physiquement de votre vie, alors pourquoi ne pouvez-vous pas dormir ?

Rappelez-vous comment votre esprit a eu une montée d'adrénaline lorsque vous avez franchi cette ligne d'arrivée. Vous sortez essentiellement d'un sommet majeur, avec une fréquence cardiaque élevée, un pic d'endorphine et d’énergie.

Vous venez de mettre votre corps sous une immense quantité de stress, cela devient un défi physique et mental et le retour à la calme peut prendre du temps.

Nous savons tous à quel point il est exigeant de courir un marathon et bien que l'expérience elle-même soit unique à chaque coureur, la plupart d'entre nous ont ressenti ces effets sur notre corps après avoir couru cette épreuve mythique.

Sources :

-Inspiré, traduit et adapté de Thompson, Lizzie, “This is what running 26 miles actually does to your body” publie le 23 avril 2023 dans metro.co.uk

-Inspiré, traduit et adapté de Palmer, Sarah, “What happens to your body when you run a marathon? 7 things you need to know”, publié le 23 avril 2023 dans euronews.com

-Inspiré traduit et adapté de “ Esto le pasa a tu cuerpo cuando corres un maraton” publié dans soycorredora.com

- Image de Drazen Zigi www.fr.freepik.com